Les femmes dans l'Antiquité

Publié le par poipoi

En Grèce:
Scène familiale de gynécée, lébès nuptial à figures rouges, v. 430 av. J.-C., Musée national archéologique d'Athènes

Les filles, n'étant pas formées à l'art de la guerre et ne pouvant donc pas défendre la Cité, était considérées comme moins utiles que les garçons. Elles étaient ainsi plus souvent (éthnologie)|exposées]] qu'eux, c'est-à-dire abandonnées dans la nature, ce qui constitue une forme d'eugénisme, ou vendues comme esclaves. Dans les cas où elles étaient élevées, elles bénéficiaient de moins de soins et d'attention. En général, les femmes sont méprisées. Sémonide d'Amorgos dit d'ailleurs que « c'est Zeus qui a créé le mal suprême : les femmes. », faisant référence au mythe de Pandore.

On trouve cependant quelques exceptions, notamment chez les Pythagoriciens qui avaient en leurs sein la mathématicienne, médecin et philosophe Théano.

Dans Lysistrata, une comédie de 411 av. J.-C., Aristophane imagine les femmes faisant la grève du sexe, afin de raisonner leurs maris et établir la paix entre les cités : "Pour arrêter la guerre, refusez-vous à vos maris."


À Rome:

À Rome, la fonction de la femme est de se marier et d'avoir des enfants. Son statut civil uniquement déterminé par son rôle par rapport aux hommes :

  1. puella, virgo (jeune fille) : la fille reçoit essentiellement une instruction domestique ; elle porte, comme le garçon, une bulle qu'elle abandonne le jour de son mariage ;
  2. uxor, conjux (épouse) : les filles se marient à partir de 14 ans environ, puis de plus en plus tôt au cours des siècles (vers 12 ans à la fin de l'Empire romain d'occident) ; la femme est considérée comme une mineure qui passe par le mariage de l'autorité du père à celle de son mari ;
  3. matrona, materfamilias (mère de famille) : en tant que mère, la femme est gardienne du foyer.

En Perse:

La religion zoroastrienne affirme l'égalité entre hommes et femmes. Il y a peu de sources sur la place des femmes dans la perse antique mais les tablettes élamites retrouvées a Persépolis montrent cependant qu'elles travaillaient au même titre que les hommes et recevaient le même salaire. A noter aussi que sous la dynastie sassanide deux femmes sont brièvement montées sur le trône.

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